Plongée à la rencontre du cœlacanthe
Laurent Ballesta, biologiste sous-marin, collaborateur comme conseiller scientifique de l'émission télévisée Ushuaïa Nature, expert en prise de vie sous-marine, plongeur ayant atteint des profondeurs réservées à des plongeurs particulièrement entraînés disposant de moyens techniques d'exceptions, a réalisé en janvier 2010 la rencontre d'une vie.
Au large de Bazarouto dans le canal du Mozambique, il commence la descente à la rencontre d'un poisson mythique, animal préhistorique qui a survécu à la disparition des dinosaures. Le cœlacanthe, le plus vieux poisson de notre planète fut découvert pour la première fois en 1938 au large de la côte sud africaine. La deuxième trouvaille a eu lieu en 1952, mais à chaque fois les poissons étaient remontés à la surface sans vie. En plongée, l'observation de spécimens vivants n'avait jamais eu lieu auparavant.
Au large de Bazarouto dans le canal du Mozambique, il commence la descente à la rencontre d'un poisson mythique, animal préhistorique qui a survécu à la disparition des dinosaures. Le cœlacanthe, le plus vieux poisson de notre planète fut découvert pour la première fois en 1938 au large de la côte sud africaine. La deuxième trouvaille a eu lieu en 1952, mais à chaque fois les poissons étaient remontés à la surface sans vie. En plongée, l'observation de spécimens vivants n'avait jamais eu lieu auparavant.
Après dix années de préparation, de mises aux points techniques, Laurent Ballesta s'enfonce dans les entrailles de notre planète. Quatre minutes plus tard, accompagné d'une équipe de cameramen sous-marins de l'émission Ushuaïa, il se positionne au dessus d'un plateau à -120 mètres de profondeur. La rencontre en autonomie tant attendue avec le poisson vieux de plus de 60 millions d'années est enfin réalisée. A cette profondeur le temps sera compté pour immortaliser définitivement l'exceptionnelle rencontre avec la préhistoire. La longue remontée durera plus de quatre heures, pendant ce temps les plongeurs auront dérivé une bonne dizaine de kilomètres.
Pendant l'expédition, 21 plongées ont été organisées, 6 fois la rencontre avec le cœlacanthe sera possible. Je crois qu'il faut considérer que c'est la plus grande découverte dans le monde du silence de notre siècle. De ces moments d'exception, Laurent Ballesta a présenté au salon de la plongée 2011 une exposition de 33 photographies grand format qui restera gravée à tout jamais dans la mémoire des passionnés de plongée et du monde sous-marin.
Jean Cassou
Le Cœlacanthe
Les cœlacanthes sont des poissons à nageoires charnues dont les nageoires pectorales et anale se rattachent au corps par des appendices carnés raidis par un os, et dont la queue ou nageoire caudale diphycerque est divisée en trois lobes, le lobe central étant un prolongement du notochorde. Les cœlacanthes ont subi une modification de leurs écailles cosmoïdes, qui sont plus fines que chez les autres poissons. Les cœlacanthes jouissent également d'un organe électro-récepteur appelé rostre à l'avant du crâne, qui joue sans doute un rôle dans la détection de leurs proies. Il pourrait aussi intervenir dans l'équilibre de l'animal, l’écholocation expliquant la locomotion de cet animal. Il en existe de nombreux fossiles et deux espèces vivantes connues du genre Latimeria.