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Caulerpa Taxifolia ou Algue Tueuse

Caulerpa Taxifolia...
Par Christophe Migeon

Depuis bientôt 10 ans, on a à peu près tout dit et tout entendu sur Caulerpa taxifolia. Les journalistes ont su trouver toute une brochette d’épithètes plutôt accrocheurs: algue tueuse, alien marin, Attila des mers, peste marine, cancer vert, algue fatale, sida des mers…

Même le non-plongeur a entendu parler à un moment ou à un autre de cette algue qui prolifère sur les côtes de Méditerranée et a un avis sur le sujet.

Il suffit d’évoquer son nom pour que le ton monte entre vieux camarades de palanquée, que les meilleurs amis se disputent, que des couples se jettent la vaisselle à la tête et frôlent la rupture, les uns convaincus de la thèse de l’introduction par l’homme et fervents défenseurs des fonds de posidonies, les autres partisans de l’apparition naturelle et du laisser-faire … Voilà un de ces magnifiques sujets de polémique aussi sulfureux que la chasse sous-marine, la corrida ou l’introduction de l’Euro en 2002.

Il était temps de faire le point pour ressouder couples et palanquées et c’est ainsi que la commission de biologie de la FFESSM conviait ses cadres dans le petit port de Roquebrune Cap Martin à venir écouter les professeurs Meinesz de l’Université de Nice, Verlaque de l’Université de Marseille, tout deux grands spécialistes des algues en général et de la Caulerpe en particulier. Philippe Robert, Directeur scientifique du Domaine Maritime de Port-Cros était également présent pour décrire son action contre le phénomène au sein du parc. Il faut dire que A.Meinesz est particulièrement bien placé pour évoquer le sujet puisqu’il a tout d’abord fait sa thèse d’Etat sur le groupe des caulerpes, qu’il a été le premier à évoquer les dangers de cette algue au début des années 90 et tenter de faire bouger communauté scientifique et autorités, ce qui n’a pas été sans lui causer quelques soucis, mésaventures qu’il évoque dans son bouquin publié en 1997 «Le roman noir de l’algue tueuse».

Même si elle avait déjà été signalée en Méditerranée, la caulerpe a commencé à vraiment faire parler d’elle en Juillet 1990 où elle est repérée en touffes déjà fournies au Cap Martin, à 5 km à l’est de Monaco. Dès lors, sa médiatisation sera proportionnelle à la croissance fulgurante de ses colonies : On la retrouve en France de Toulon à Menton, mais aussi à St-Cyprien (du côté de Perpignan), sur les côtes italiennes (Gênes, l’île d’Elbe, l’Est de la Sicile), en Espagne avec notamment les Baléares, en Tunisie (Sousse) et même dans l’Adriatique sur les côtes croates! Le perfide chiendent vert tapisse d’ores et déjà 13000 hectares de la Méditerranée occidentale (en Juin 2000, 90% entre Toulon et Gênes).
A ce jour, les pouvoirs publics n’ont entamé aucune action, pis encore, il n’y a pas de véritable reconnaissance du problème. Mais y a t-il vraiment un problème, nous répondrons les sceptiques avisés. A quoi bon se monter le bourrichon pour une plante aux élégantes frondes vert clair qui recouvre le fond en délicats tapis ma foi plutôt agréables à l’œil ? Sur le pont de son bateau amarré dans un port au fond autrefois vaseux, le plaisancier sirotant son alcool anisé n’y trouve t-il pas son compte, vieux pneus et étrons étant comme par magie évanouis sous la gracieuse moquette ? N’est ce pas là le bel exemple d’une bafouée Dame Nature qui reprendrait ainsi ses droits ?

Et bien non, les sceptiques se trompent, et ce n’est pas la première fois du reste. Le danger, les dangers sont bien réels. Et voici lesquels :
D’une part Caulerpa taxifolia est une espèce introduite et Dame Nature n’a pas grand chose à voir avec sa présence en Méditerranée (nous reviendrons plus sur cet épineux sujet). D’autre part, c’est une espèce ubiquiste, c’est à dire qu’elle colonise tout les types de fonds tant qu’ils ne dépassent pas les 35m environ (même si on en a repéré à 70m !). Roche, sable, vase, fonds plats, talus, tombants, mode battu ou abrité, tout lui convient. C’est enfin une espèce envahissante, qui se développe à outrance, parce que très résistante, souvent plus grande et plus virulente que ses concurrentes de niche écologique.

Notre algue, un tantinet frileuse, attend début Juillet et des eaux de +15°C pour lancer ses axes rampants un peu au dessus du fond, comme à tâtons, à la recherche de nouveaux territoires. Ces stolons peuvent atteindre plus de 3 m. Les frondes et les portions de stolons ayant passé l’hiver seront progressivement remplacées par de jeunes pousses de telle sorte qu’aucune partie de l’algue n’est âgée de plus d’1 an, illustrant ainsi un intéressant phénomène de pseudo-pérédence. Elle prospérera ainsi jusqu’en Décembre où ses colonies atteignent alors le maximum de couverture, après quoi elles régresseront en hiver et au printemps, des frondes se cassant ou adoptant une forme plus rabougrie. Mais ce repli n’est que stratégique, et l’expansion va se poursuivre de plus belle dès l’été suivant.

Lorsqu’une caulerpe arrive à proximité d’une prairie de posidonies, espèce «clef de voûte» de l’écosystème méditerranéen, une véritable guerre chimique s’engage : Sur les franges extérieures de l’herbier, le sympathique phanérogame décèle la présence de l’envahisseuse et libère des toxines qui la maintiennent un moment à distance. Qu’à cela ne tienne, la bougresse a plus d’un tour dans son sac, elle lance alors son stolon par dessus et envahit alors de l’intérieur la touffe de posidonies. Ainsi s’il écarte un peu les feuilles, le plongeur pourra souvent s’apercevoir avec effroi qu’un sous-bois insidieux de caulerpes ronge déjà des prairies apparemment saines.


Les espèces courantes des herbiers n’affectionnent guère ces changements et sont nombreuses à fuir. Oh, bien sûr, le nouvel espace colonisé n’est pas complètement désertique : Notre plongée, le lendemain matin, organisée au large du Cap Martin par le club Télémaque de Roquebrune, n’était pas épouvantable, loin de là. L’œil est plutôt flatté au premier abord par l’ondulant et soyeux feuillage vert fluo. On trouve même ça et là, quelques crénilabres ou quelques mollusques prosobranches, mais si l’on écarte un peu les frondes, la vase, emprisonnée par les rhizoïdes (les «racines») prédomine. C’est un fait avéré, la caulerpe, dans les zones à faible hydrodynamisme, favorise l’envasement. Le plongeur finit par ressentir un malaise grandissant et par s’apercevoir que ce qui fait la richesse et la réputation du biotope méditerranéen a disparu. Les algues et les animaux sessiles (fixés) comme les éponges,les gorgones ou les bryozoaires sont étouffés, leurs larves préfèrent aller se fixer ailleurs, les oursins prennent la poudre d’escampette, de nombreuses espèces de poissons comme les serrans font leurs valises. L’expansion de Caulerpa taxifolia conduit donc à nouvel équilibre écologique marqué du sceau de l’appauvrissement en terme d’espèces de plantes et d’animaux. Le risque va bien au delà de la perte des herbiers de posidonies. Caulerpa taxifolia fait chuter la biodiversité et participe par là-même à un inquiétant phénomène de «mondialisation», d’homogénéisation de la faune et de la flore.



Caulerpe, le guide de bonne conduite


1/ Ne tentez pas de l’arracher sans présence d’une personne expérimentée.
Le moindre brin partant dans le courant peut permettre la naissance d’une nouvelle colonie.

2/ En cas d’observation dans des zones jusque là considérée hors caulerpe, appelez le 04-92-07-68-46 ou prévenir par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
On peut se renseigner sur les zones répertoriées à ce jour sur le site www.unice.fr/LEML.

3/ Inspectez vos ancres et chaînes après chaque mouillage.

4/ Vérifiez après une plongée sur caulerpe si vous votre combinaison et matériel est vierge de tout fragment d’algue.
Si ce n’est pas le cas, ne rejetez pas les brins à l’eau, mais mettez les dans un sac que vous jeterez à terre.
Certains lecteurs, prudents (et sans doute peu perspicaces) sont encore en droit d’estimer que tout cela au fond n’est qu’un fatras de nébuleuses billevesées écologistes. Certes.
L’évocation des problèmes rencontrés par les pêcheurs, afférents au monde «réel» (lui au moins) de l’économie et des espèces sonnantes et trébuchantes, nous permettra peut-être de lever le voile qui obscurcit encore certains esprits. Les pêcheurs des zones côtières affectées par la caulerpe, affirment tous qu’il y a encore moins de poissons qu’ailleurs. Une étude du CNRS réalisée au Cap Martin a en effet montré que le nombre ainsi que la taille des prises étaient moindres. Pour corser le tout, les pêches sont ruinées par des filets chargés de frondes emberlificotées dans les mailles. Ils sont alors inutilisables pendant quelques semaines, le temps que l’algue sèche et pourrisse.

Maintenant que la gravité de la situation est soulignée, revenons un peu sur les origines troubles de notre algue barbare. Il va sans dire que la notoriété de la caulerpe ne serait pas ce qu’elle est sans l’infortuné concours de l’aquarium de Monaco. Mais la fameuse polémique autour de la responsabilité de l’illustre institution a finalement occulté le véritable enjeu du problème.

Caulerpa taxifolia est connue depuis le XVIIIième siècle en tant que résidente des mers tropicales. La longueur des frondes de ces autochtones ne dépassent pourtant pas 5-10cm. Comment se fait-il que nos spécimens de la grande bleue avoisinent plus fréquemment 20-50cm ? A.Meinesz a mené l’enquête sur le plan génétique et est parvenu à remonter la «filière». Sans rentrer dans le détail, disons qu’à partir d’une souche géante particulièrement résistante trouvée dans la région de Brisbane, l’algu
e a été importée en Europe au début des années 70 via le réseau aquariophile. L’aquarium de Stuttgart en aurait donné quelques boutures à Nancy, Paris et Monaco entre 1982 et 1984. L’algue a été rejetée à la mer à une époque où, détail cocasse, Cousteau était encore directeur de l’Institut océanographique. Rejetée ou doit-on dire cultivée pour les besoins des bassins ? En 1984, 1 m2 de caulerpe poussait sous les fenêtres de l’aquarium. 5 ans plus tard, un hectare. C’est un pêcheur qui a l’habitude de mouiller ses filets devant Monaco qui a permis la colonisation de Roquebrune Cap Martin l’une des premières zones envahies. La même souche est également responsable de la prolifération de colonies en Californie et au Japon. Autrement dit, toutes ces Caulerpa taxifolia «géantes» à travers le monde sont issues d’un même individu mâle qui s’est reproduit par voie asexuée, plus précisément par autobouturage. Alors que dans la nature, la reproduction sexuée des caulerpes entraînent inévitablement leur mort, nos algues « génétiquement modifiées » paraissent toucher de près l’immortalité. Ce sont des clones, disséminés de loin en loin par les courants, les chaînes de bateaux ou bien encore les filets. De vrais durs à cuir, puisque le moindre petit brin de plus de 2 cm est capable de survivre une quinzaine de jours à l’air dans un endroit humide et obscur, comme un puits de chaîne, par exemple et de repartir à la conquête d’une nouvelle zone.

L’aquarium de Monaco a senti le vent venir dès 1992 et a depuis toujours réfuté la thèse de l’introduction accidentelle pour mettre en avant des explications fumeuses qui ont toutes été évacuées par les expertises génétiques. Exclue donc une invasion naturelle lessepsienne, en d’autres termes, par le canal de Suez, exclue aussi la transformation miraculeuse de Caulerpa mexicana en taxifolia au fur et à mesure de sa progression vers le Nord de la Méditerranée, exclue encore l’hypothèse de la récurrence selon laquelle l’algue aurait toujours été présente en Méditerranée et serait réapparue comme par enchantement juste sous les fenêtres de l’aquarium, brusquement transformée par les modifications du milieu. Mais au delà des premières responsabilités, les pouvoirs publics et les organismes d’Etat concernés prennent leur temps pour reconnaître l’urgence de la situation et plus particulièrement le statut d’espèce introduite. La France a en effet signé une batterie de traités et d’accords (de Berne, de Barcelone sur la Méditerranée, de Rio sur la biodiversité…) qui l’oblige dans le cas d’une introduction accidentelle d’espèce invasive à tout mettre en œuvre pour l’éradiquer. On comprend mieux alors chacun fait un peu le mort et semble attendre une prescription salvatrice.

Mais au fait, que pourrait-on faire ?

Tout d’abord, la recenser afin de bien enregistrer sa progression : Une technique de cartographie, désormais commune aux chercheurs du Bassin méditerranéen, permet de faire des comparaisons d’une zone à l’autre. C’est sans doute là que les plongeurs peuvent faire avancer les choses. 80 % des zones ont été signalées par des plongeurs loisirs, qui par leurs observations, rendent possible la mise à jour de l’état des colonies. Cette actualisation des cartes d’envahissement est essentielle dans la lutte engagée avec les pouvoirs publics.

Aujourd’hui de nombreuses méthodes d’extermination de la caulerpe ont été testées, chacune avec plus ou moins de succès. Les croates ont par exemple expérimenté la suceuse, la France a mis au point un appareil permettant de répandre du sulfate de cuivre, d’autres encore ont expérimenté le sel…Disons pour simplifier que tout cela n’est efficace dans le meilleur des cas, que sur des surfaces réduites et planes. Chalumeau, ultrasons, pompes à eau ne fonctionnent guère que dans la quiétude des salles de laboratoire. Quid de l’arrachage, technique pratiquée à Port-Cros chaque année à l’aide de plongeurs ? Philippe Robert explique que le repérage est effectué en Novembre-Décembre dans les zones de mouillage par des volontaires de la FFESSM, niv III minimum. La prospection est assurée par une quarantaine de plongeurs évoluant à 20-35m et aidés par une équipe d’apnéistes sur 5-15m. Ils sont espacés le long d’un bout d’une cinquantaine de mètres et sont chacun responsables d’un transect de 5 m de large. L’arrachage est lui effectué plus tard par des plongeurs pro, à l’aide d’une petite scie égoïne. Port-cros est ainsi maintenu hors caulerpe uniquement grâce au bénévolat de ces plongeurs FFESSM.
Mais Philippe Robert reconnaît que l’éradication manuelle n’est adaptée qu’à des surfaces réduites.

Reste la lutte biologique, la seule à l’heure actuelle susceptible d’obtenir des effets conséquents et durables. Rares sont les bestioles à apprécier Caulerpa taxifolia qui contient dans ses tissus deux types de toxines, la caulerpine et la caulerpicine. Les saupes, l’un des rares poissons herbivores de Méditerranée, s’abstient de croquer ses frondes. Des tests ont montré que les oursins pouvaient faute de mieux en grignoter, mais qu’ils finissaient par mourir au bout de trois mois sans autres apports alimentaires, tout se passant comme si au final, ils n’avaient rien mangé. On comptait Aplysia depilans, le lièvre de mer, à un moment donné, parmi les candidats brouteurs, mais on s’est aperçu que le malheureux tombait raide après quelques bouchées. Certains ont même songé à introduire des dugongs sur les côtes des Alpes maritimes…pittoresque !

Plus sérieusement, il y aurait bien Oxynoe olivacea, une espèce de limace de mer bien de chez nous, las, il en faudrait 200 à 400 pour venir à bout d’un mètre carré et la pauvrette ne se reproduit pas assez vite !
Nos chercheurs ont pourtant fini par dénicher l’oiseau rare ou plus exactement le saccoglosse miraculeux : Originaire des Caraïbes, Elysia subornata, est non seulement grande amatrice de Caulerpa taxifolia, mais qui plus est, ne peut, de par la forme de son système buccal ne manger que cette algue. La caulerpe est en fait une seule cellule, un grand tube creux, à l’intérieur duquel circule un liquide verdâtre et visqueux, le cytoplasme, dont raffole cette élysie. Avec l’aide d’une radula, genre de râpe garnie de dents, notre mollusque va percer les pinnules des frondes et en aspirer le délicieux nectar. Elle est obligée de réitérer l’opération de nombreuses fois, chaque fois un peu plus loin sur la fronde, car des protéines rentrent en action afin de faire «coaguler» le cytoplasme. Après une razzia d’Elysia subornata, les frondes blanchissent et finissent par tomber, victoire, alleluia, la caulerpe est morte.

Ah bien sûr, notre limace prend son temps : Pas plus d’une fronde par jour. Mais, patiente et remettant chaque jour son ouvrage, suçant et resuçant, notre vampire des herbiers finit par en venir à bout. Alors pourquoi n’a t-on pas encore déversé des canadairs de ce sympathique animal entre Toulon et Menton ? Et bien, simplement parce que les pouvoirs publics opposent leur véto à tout type d’introduction d’espèce exotique, de peur de prolifération incontrôlable. C’est oublier qu’Elysia serait introduite, justement pour venir à bout d’une espèce exotique proliférante et que surtout, elle est complètement inféodée à Caulerpa taxifolia de par la forme de son système buccal adapté exactement au diamètre des pinnules et mourrait donc lamentablement de faim une fois son devoir accompli. De plus, la plupart des autres algues sont pluricellulaires et ne peuvent donc être «sucées».

Cette invasion préoccupante et surmédiatisée n’est malheureusement pas la seule. 3 autres espèces d’algues sont jugées dangereuses pour l’écosystème : Womersleyella setacea est une algue rouge tropicale ressemblant à une moquette de poils peu ragoutante ; L’australienne Acrothamnion preissii forme de denses tapis rouges étouffant les malheureuses espèces se trouvant en dessous. Enfin, une autre caulerpe, Caulerpa racemosa tisse avec ses stolons d’ignobles toiles d’araignées recouvrant tout type de substrat et se dissémine encore plus vite que C. taxifolia. Toutes sont ubiquistes et font chuter la biodiversité. Ces tristes exemples d’explosions ne sont sans doute pas les derniers et sont autant de nuages noirs s’ammoncellant au dessus du fragile écosystème méditerranéen. L’immobilisme et l’attentisme de l’Etat sont pour le moins abracadabrantesques. Faut-il en dernier recours prendre par la main nos députés ou nos fonctionnaires responsables des ministères concernés et les emmener par 20 m de fond pour qu’ils puissent écarquiller les yeux devant la désolation de ces étendues vertes et prendre enfin les mesures appropriées ? D’ici là chaque plongeur est invité à rester vigilant et signaler toute observation de caulerpe. Il est sans doute trop tard pour une éradication complète. Il s’agit maintenant de contrôler son expansion. La polémique s’éteint doucement mais le combat ne fait que commencer.

Christophe Migeon

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