Reportages voyages
Les associations de protections de l’environnement
En ces temps où chacun prend conscience de la fragilité de notre environnement, le Salon de la plongée a permis à certaines associations de communiquer sur leur actions et leur engagement devant un public de plongeurs de plus en plus concerné par la protection de la planète et de ses trésors. Parmi nombre d’associations, voici deux d’entre elles, qui montrent bien que la défense de la nature rassemble de plus en plus de bonnes volontés...Association Sea and Earth Images
Cette
association a été créée par d’anciens membres de l’équipage du commandant Cousteau. Elle a pour but de sensibiliser le public aux dégradations dramatiques que subit le milieu marin et ainsi d’encourager sa protection. Les fondateurs d’Earth and Sea Images sont des reporters professionnels qui ont décidé de mettre une partie de leur temps libre à informer le public, le plus largement possible, des dangers qui menacent la nature. Cette association, avec l’aide de personnalités comme Albert Falco et Laurent Ballesta, a pour mission de réaliser un documentaire de 52 minutes tous les deux ans. Chaque documentaire sera mis gratuitement à la disposition des écoles, lycées et universités qui en feront la demande, afin de travailler sur des sujets ayant un rapport direct avec la protection des milieux marins. Les membres de l’association se mettent de plus à disposition du public pour animer des conférences et des débats sur les thèmes des films présentés et sur la technique de l’image, la composition des équipes de tournage et la mission de chacun des membres.
L’originalité de l’action d’Earth and Sea vient du fait qu’ils ont choisi de diffuser leur message grâce à un média encore très peu utilisé par les associations : le film. Plus qu’un documentaire, leur premier long métrage est le récit du drame qui touche les mers et les océans, avec pour fil rouge une vie tournée vers la mer et ses merveilles. En effet, quel meilleur ambassadeur entre le monde marin et celui des humains que Falco ? Car c’est bien lui que les caméras suivent, de ses premières plongées dans la calanque de son enfance à Sormiou, à aujourd’hui où les ravages de la pollution sont de plus en plus visibles.
Le premier film diffusé par l’association, Vivre pour la mer, montre Bébert (surnom affectueux que ses amis donnent à Falco) découvrant à l’âge de trois ans, sur les épaules de son père, le bleu de la Méditerranée. Son destin sera dès lors lié à la mer. Pendant plus de 40 ans il sillonnera les océans, y plongera pour ramener des images qui ont fait rêver des générations. Sa vie est étroitement liée à l’aventure humaine et à la protection des milieux naturels du monde. Aujourd’hui il continue à plonger avec sa caméra et partage ainsi sa passion pour la Méditerranée. Ardent défenseur de celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer, il explique au public la nécessité de protéger sans attendre des zones où les espèces animales et végétales ont besoin de se reproduire. Pour cela elles ne doivent plus être chassées ou pêchées durant quelques années afin de rétablir un début d’équilibre aujourd’hui menacé. Earth and Sea images accompagne donc Albert Falco sur terre et sous la mer afin de dresser un constat avec les responsables de réserves et de parcs naturels. Ce film a pour but de montrer ce que l’on peut faire pour éviter que nos enfants ignorent un jour qu’un hippocampe, un poulpe, un mérou ou une cigale de mer ont existé.
Le salon de la plongée était l’occasion de présenter le premier DVD de l’association, qui était en pré-vente, et de diffuser le film en avant-première. Ce film, tourné par des professionnels en Haute définition et au format 16/9ème, devrait toucher un large public.
Association Tuba
Nous faisons le grand écart désormais, en v
ous parlant d’une toute petite association, bien loin des médias et des personnalités du monde de la plongée. Ses créateurs l’ont appelée, non sans humour, TUBA pour : Turtle Bubble Association. Et comme la « valeur n’attend pas le nombre des années », c’est un ado de 13 ans, Paul Corbet qui en a eu l’idée voilà deux ans.
Cette association, au départ familial, compte aujourd’hui une quarantaine de membres. L’idée est toute simple, en tant que plongeurs particulièrement sensibilisés à la défense du milieu marin, ils ont décidés de se grouper en association pour rassembler les bonnes volontés et mener à bien de nouveaux projets afin de participer à la préservation de la mer. L'association Tuba a donc été créée en Septembre 2006. Malgré leurs petits moyens financiers, les membres de Tuba ont déjà mené à bien de nombreuses actions sur le terrain. Celles-ci s’organisent autour de plusieurs axes complémentaires :
Dans le prolongement de toutes ces actions, le Salon de la plongée à été le théâtre d’une initiative originale. Tuba a organisé une exposition de dessins réalisés par des dessinateurs de presse sur le thème de la protection du requin. Dix-sept dessinateurs de presse, amateurs ou professionnels, ont remis à l’association 37 dessins originaux. Lors de cette première exposition, le produit de la vente a été entièrement reversé à l’association. Ses membres espèrent d’ailleurs pouvoir réaliser d'autres expositions où les fonds récoltés seront partagés entre les dessinateurs et l'association, dans les centres de la mer, les aquariums, ... . Les fonds récoltés lors de ces opérations serviront au soutien financier de l'APECS lors du marquage des requins pèlerins. Certains dessins sont également en vente sur el site Internet de l’association : www.tuba.new.fr
Chapeau donc à cette petite association, loi 1901, dont les financements ne proviennent que des cotisations des adhérents, de la vente de produits dérivés (stickers, cartes postales,…) et des dons de particuliers, ainsi que d’un voyagiste, Blue Lagoon.
Heïdi Lafeuil
Cette
association a été créée par d’anciens membres de l’équipage du commandant Cousteau. Elle a pour but de sensibiliser le public aux dégradations dramatiques que subit le milieu marin et ainsi d’encourager sa protection. Les fondateurs d’Earth and Sea Images sont des reporters professionnels qui ont décidé de mettre une partie de leur temps libre à informer le public, le plus largement possible, des dangers qui menacent la nature. Cette association, avec l’aide de personnalités comme Albert Falco et Laurent Ballesta, a pour mission de réaliser un documentaire de 52 minutes tous les deux ans. Chaque documentaire sera mis gratuitement à la disposition des écoles, lycées et universités qui en feront la demande, afin de travailler sur des sujets ayant un rapport direct avec la protection des milieux marins. Les membres de l’association se mettent de plus à disposition du public pour animer des conférences et des débats sur les thèmes des films présentés et sur la technique de l’image, la composition des équipes de tournage et la mission de chacun des membres.L’originalité de l’action d’Earth and Sea vient du fait qu’ils ont choisi de diffuser leur message grâce à un média encore très peu utilisé par les associations : le film. Plus qu’un documentaire, leur premier long métrage est le récit du drame qui touche les mers et les océans, avec pour fil rouge une vie tournée vers la mer et ses merveilles. En effet, quel meilleur ambassadeur entre le monde marin et celui des humains que Falco ? Car c’est bien lui que les caméras suivent, de ses premières plongées dans la calanque de son enfance à Sormiou, à aujourd’hui où les ravages de la pollution sont de plus en plus visibles.
Le premier film diffusé par l’association, Vivre pour la mer, montre Bébert (surnom affectueux que ses amis donnent à Falco) découvrant à l’âge de trois ans, sur les épaules de son père, le bleu de la Méditerranée. Son destin sera dès lors lié à la mer. Pendant plus de 40 ans il sillonnera les océans, y plongera pour ramener des images qui ont fait rêver des générations. Sa vie est étroitement liée à l’aventure humaine et à la protection des milieux naturels du monde. Aujourd’hui il continue à plonger avec sa caméra et partage ainsi sa passion pour la Méditerranée. Ardent défenseur de celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer, il explique au public la nécessité de protéger sans attendre des zones où les espèces animales et végétales ont besoin de se reproduire. Pour cela elles ne doivent plus être chassées ou pêchées durant quelques années afin de rétablir un début d’équilibre aujourd’hui menacé. Earth and Sea images accompagne donc Albert Falco sur terre et sous la mer afin de dresser un constat avec les responsables de réserves et de parcs naturels. Ce film a pour but de montrer ce que l’on peut faire pour éviter que nos enfants ignorent un jour qu’un hippocampe, un poulpe, un mérou ou une cigale de mer ont existé.
Le salon de la plongée était l’occasion de présenter le premier DVD de l’association, qui était en pré-vente, et de diffuser le film en avant-première. Ce film, tourné par des professionnels en Haute définition et au format 16/9ème, devrait toucher un large public.
Association Tuba
Nous faisons le grand écart désormais, en v
ous parlant d’une toute petite association, bien loin des médias et des personnalités du monde de la plongée. Ses créateurs l’ont appelée, non sans humour, TUBA pour : Turtle Bubble Association. Et comme la « valeur n’attend pas le nombre des années », c’est un ado de 13 ans, Paul Corbet qui en a eu l’idée voilà deux ans.Cette association, au départ familial, compte aujourd’hui une quarantaine de membres. L’idée est toute simple, en tant que plongeurs particulièrement sensibilisés à la défense du milieu marin, ils ont décidés de se grouper en association pour rassembler les bonnes volontés et mener à bien de nouveaux projets afin de participer à la préservation de la mer. L'association Tuba a donc été créée en Septembre 2006. Malgré leurs petits moyens financiers, les membres de Tuba ont déjà mené à bien de nombreuses actions sur le terrain. Celles-ci s’organisent autour de plusieurs axes complémentaires :
- La Sensibilisation: Point de départ obligatoire à toute prise de conscience. Tuba mène des actions de sensibilisation dans des écoles, des centres de plongée ou de vacances, auprès des enfants de la commune (le siège social est à Grigny, 93), au Conseil Régional des Jeunes.
- La Protection du littoral: la protection du milieu marin passe aussi par la protection de côtes. Tuba l’a bien compris et a organisé des campagnes de nettoyage des plages au Tréport, en Bretagne après le naufrage du Napoli, et aux Açores.
- Les engagements: Tuba s’implique également dans la diffusion de pétitions touchant à la protection des animaux marins comme les dauphins ou le thon. Ils ont même créé leur propre pétition mise en ligne sur le site Internet de l’association.
- Partenariat (associations françaises ou à l’étranger:) Tuba mène des actions communes ou soutient financièrement la Ligue de Protection des Oiseaux (île Grande en Bretagne), Gabon environnement (formation des guides pour l'observation des pontes de tortues luths), ou encore Te Mana o Te Moana (parrainage d'une tortue: Costa).
Dans le prolongement de toutes ces actions, le Salon de la plongée à été le théâtre d’une initiative originale. Tuba a organisé une exposition de dessins réalisés par des dessinateurs de presse sur le thème de la protection du requin. Dix-sept dessinateurs de presse, amateurs ou professionnels, ont remis à l’association 37 dessins originaux. Lors de cette première exposition, le produit de la vente a été entièrement reversé à l’association. Ses membres espèrent d’ailleurs pouvoir réaliser d'autres expositions où les fonds récoltés seront partagés entre les dessinateurs et l'association, dans les centres de la mer, les aquariums, ... . Les fonds récoltés lors de ces opérations serviront au soutien financier de l'APECS lors du marquage des requins pèlerins. Certains dessins sont également en vente sur el site Internet de l’association : www.tuba.new.fr
Chapeau donc à cette petite association, loi 1901, dont les financements ne proviennent que des cotisations des adhérents, de la vente de produits dérivés (stickers, cartes postales,…) et des dons de particuliers, ainsi que d’un voyagiste, Blue Lagoon.
Heïdi Lafeuil
