Reportages voyages
Voyage plongée Dahab en Egypte: plonger du bord
Le village de Dahab se trouve dans le Golfe d’Akaba, sur la côte du Sinaï à 95 Km au nord de Sharm El Sheikh. Et c’est l’un des lieux historiques de la plongée en Mer Rouge. Blue Hole, The Bells, Canyon… Ces sites mythiques, découverts par les pionniers de la plongée en Mer Rouge, attirent aujourd’hui un nombre croissant de plongeurs. Dahab n’est plus vraiment à l’écart de l’afflux touristique exponentiel qui touche l’ensemble des côtes égyptiennes de Mer Rouge, mais conserve une atmosphère qui lui est propre, un petit côté Baba cool qui fait aussi partie de son histoire...Ce n’est pas encore Hurghada, ni Sharm El Sheikh, et ça ne le sera sans doute jamais, car les espaces constructibles sont limités par les montagnes abruptes qui cernent le village, et dans une certaine mesure aussi par le classement en Parc National d’une partie du littoral et de l’ensemble de la zone marine environnante.
Plongées du bord
A Dahab, on plonge essentiellement du bord, en rejoignant les sites de plongée en 4x4, ou bien même à dos de chameau ! On s’équipe sur une natte étalée au sol, et on crapahute quelques mètres jusqu’au point de mise à l’eau, le plus souvent une ouverture ou un petit lagon dans le platier. Certains sites cependant imposent de plonger à marée haute, pour pouvoir traverser le platier à la nage sans risquer de détruire les coraux qui y vivent.
Ainsi, on plonge à Dahab comme on y plongeait il y a quelques décennies, à l’époque ou seuls de rares safaris plongée vous y emmenaient. On s’y sent simplement un peu moins seul…
Les récifs du Golfe d’Akaba sont essentiellement de type frangeant : comme un trottoir géant qui borde le littoral de la Mer Rouge. Le dessus du trottoir, c’est le platier récifal, qui affleure à la surface à marée basse. Vient ensuite le front récifal, riche en coraux car exposé à la fois à la lumière et à l’agitation de l’eau. On trouve ensuite souvent une sorte de plateau sableux en pente légère, qui commence vers 5 à 10 m de profondeur, jusqu’à une nouvelle cassure entre 15 et 25 m selon les endroits. C’est le début du tombant externe, qui descend bien au delà des profondeurs admises par la réglementation égyptienne (dans les centres de plongée de Dahab, on ne descend pas au delà de 30 m).
Light House
Light House, c’est souvent le premier site que que l’on fait découvrir aux nouveaux arrivants. C’est là aussi que se déroulent les formations pour la plupart des centres de plongée. Autant dire qu’on y est rarement seul ! On se retrouve au cœur de Dahab, et l’on s’équipe le long des terrasses de restaurants (qui gardent d’ailleurs volontiers vos affaires), dans une ambiance à la fois un peu urbaine, balnéaire, et décontractée. La mise à l’eau se fait sur une (vraie) plage. Vers la gauche, un récif sympathique, finalement pas trop abîmé par les hordes bullogènes, qui devient tout à fait riche lorsqu’on atteint sa face exposée. A droite, des fonds de sable et d’herbier qui, outre des débris divers (dont un « champ d’amphores » créé de toutes pièces, et qui concentre étonnamment les jeunes poissons), abritent toutes sortes de bestioles inhabituelles, dont quelques hippocampes. Un vrai plaisir pour le plongeurn aturaliste !
Canyon
Imaginez une sorte de cheminée dans le récif, qui serait ouverte par une partie de son flanc ; on y entre vers 20 m de profondeur, le fond de sable étant à 30 m et plus. Au départ du bord, on traverse d’abord un lagon peu profond qui vaut le coup de s’y attarder, au moins au retour (on y trouve en particulier des poissons-dragons, Eurypegasus draconis). En partant du même point, mais vers la droite, le site prend le nom de Coral Garden. Le tombant récifal est auréolé de barbiers rayés (Pseudanthias taeniatus), une espèce ordinairement plutôt profonde, dès 15 m de profondeur ; vous y trouverez aussi les petits labres à huit lignes (Paracheilinus octotaenia), magnifiques lorsqu’ils paradent nageoires étalées, ou des anges nains à queue de lyre (Genicanthus caudovittatus), dont les mâles diffèrent étonnamment des femelles.
Blue Hole, The Bells
Blue Hole… Voilà certainement un site mythique ! Mais la vaste cavité dans le platier qui lui vaut son nom n’en est pas la partie la plus riche. Une bonne façon de découvrir la diversité sous-marine de l’endroit, c’est de marcher une petite cinquantaine de mètres jusqu’à une sorte d’orifice dans le platier, c’est le site appelé The Bells. Le point de mise à l’eau est le haut d’une faille verticale qui entaille le récif jusqu’à 28 m. De là, vous pouvez partir le long du tombant, absolument vertical et absolument grouillant de poissons. En remontant progressivement, vous découvrirez de grands bouquets de coraux mous et des grottes variées, habitées en particulier par de minuscules gobies nageurs caractéristiques de la région, ou le rare labre-cochon rayé (Bodianus opercularis), magnifique dans sa livrée rouge striée de blanc. Après une quarantaine de minutes de plongée tranquille, on atteint vers 7 m de profondeur un florissant jardin de corail environné de milliers de barbiers orange :c’est le point de communication du Blue Hole avec l’extérieur. Ne reste plus qu’à rentrer tranquillement à 5 m, en mesurant pleinement la différence de faune entre le secteur abrité du Blue Hole et le tombant externe exposé.
Un centre de plongée bien placé
L’hôtel et le centre de plongée Daniela sont implantés à 3 Km au nord du village de Dahab. Une situation isolée qui n’empêche pas de profiter de temps en temps de l’animation de Dahab (navette gratuite le soir).
Les sites du nord les plus prestigieux (Canyon, Blue Hole, The Bells) ne se trouvent qu’à quelques minutes de voiture, ce qui permet d’arriver le matin sur les sites avant les plongeurs basés à Dahab même. Et surtout avant que ne déferle la horde de ceux qui viennent de Sharm El Sheikh en excursion à la journée !
Les ballades avec un simple masque dans le lagon juste devant l’hôtel font partie intégrante (et essentielle) du charme de l’endroit. Essayez en fin de journée, c’est presque magique !
Karim El Hemeidy, le responsable du centre de plongée (et de l’hôtel) est un italo-égyptien qui parle fort bien le français (cocktail pratique, et tout à fait sympathique), et les moniteurs et guides, de diverses origines, ont à cœur de partager leur connaissance des sites de plongée.
Renseignements et inscriptions :
Plongées du bord
A Dahab, on plonge essentiellement du bord, en rejoignant les sites de plongée en 4x4, ou bien même à dos de chameau ! On s’équipe sur une natte étalée au sol, et on crapahute quelques mètres jusqu’au point de mise à l’eau, le plus souvent une ouverture ou un petit lagon dans le platier. Certains sites cependant imposent de plonger à marée haute, pour pouvoir traverser le platier à la nage sans risquer de détruire les coraux qui y vivent.
Ainsi, on plonge à Dahab comme on y plongeait il y a quelques décennies, à l’époque ou seuls de rares safaris plongée vous y emmenaient. On s’y sent simplement un peu moins seul…
Les récifs du Golfe d’Akaba sont essentiellement de type frangeant : comme un trottoir géant qui borde le littoral de la Mer Rouge. Le dessus du trottoir, c’est le platier récifal, qui affleure à la surface à marée basse. Vient ensuite le front récifal, riche en coraux car exposé à la fois à la lumière et à l’agitation de l’eau. On trouve ensuite souvent une sorte de plateau sableux en pente légère, qui commence vers 5 à 10 m de profondeur, jusqu’à une nouvelle cassure entre 15 et 25 m selon les endroits. C’est le début du tombant externe, qui descend bien au delà des profondeurs admises par la réglementation égyptienne (dans les centres de plongée de Dahab, on ne descend pas au delà de 30 m).
Light House
Light House, c’est souvent le premier site que que l’on fait découvrir aux nouveaux arrivants. C’est là aussi que se déroulent les formations pour la plupart des centres de plongée. Autant dire qu’on y est rarement seul ! On se retrouve au cœur de Dahab, et l’on s’équipe le long des terrasses de restaurants (qui gardent d’ailleurs volontiers vos affaires), dans une ambiance à la fois un peu urbaine, balnéaire, et décontractée. La mise à l’eau se fait sur une (vraie) plage. Vers la gauche, un récif sympathique, finalement pas trop abîmé par les hordes bullogènes, qui devient tout à fait riche lorsqu’on atteint sa face exposée. A droite, des fonds de sable et d’herbier qui, outre des débris divers (dont un « champ d’amphores » créé de toutes pièces, et qui concentre étonnamment les jeunes poissons), abritent toutes sortes de bestioles inhabituelles, dont quelques hippocampes. Un vrai plaisir pour le plongeurn aturaliste !
Canyon
Imaginez une sorte de cheminée dans le récif, qui serait ouverte par une partie de son flanc ; on y entre vers 20 m de profondeur, le fond de sable étant à 30 m et plus. Au départ du bord, on traverse d’abord un lagon peu profond qui vaut le coup de s’y attarder, au moins au retour (on y trouve en particulier des poissons-dragons, Eurypegasus draconis). En partant du même point, mais vers la droite, le site prend le nom de Coral Garden. Le tombant récifal est auréolé de barbiers rayés (Pseudanthias taeniatus), une espèce ordinairement plutôt profonde, dès 15 m de profondeur ; vous y trouverez aussi les petits labres à huit lignes (Paracheilinus octotaenia), magnifiques lorsqu’ils paradent nageoires étalées, ou des anges nains à queue de lyre (Genicanthus caudovittatus), dont les mâles diffèrent étonnamment des femelles.
Blue Hole… Voilà certainement un site mythique ! Mais la vaste cavité dans le platier qui lui vaut son nom n’en est pas la partie la plus riche. Une bonne façon de découvrir la diversité sous-marine de l’endroit, c’est de marcher une petite cinquantaine de mètres jusqu’à une sorte d’orifice dans le platier, c’est le site appelé The Bells. Le point de mise à l’eau est le haut d’une faille verticale qui entaille le récif jusqu’à 28 m. De là, vous pouvez partir le long du tombant, absolument vertical et absolument grouillant de poissons. En remontant progressivement, vous découvrirez de grands bouquets de coraux mous et des grottes variées, habitées en particulier par de minuscules gobies nageurs caractéristiques de la région, ou le rare labre-cochon rayé (Bodianus opercularis), magnifique dans sa livrée rouge striée de blanc. Après une quarantaine de minutes de plongée tranquille, on atteint vers 7 m de profondeur un florissant jardin de corail environné de milliers de barbiers orange :c’est le point de communication du Blue Hole avec l’extérieur. Ne reste plus qu’à rentrer tranquillement à 5 m, en mesurant pleinement la différence de faune entre le secteur abrité du Blue Hole et le tombant externe exposé.
Islands
Le site doit son nom à trois récifs qui n’affleurent pas la surface, mais forment comme trois îlots de vie marine. C’est un jardin corallien impressionnant dans lequel il ne doit pas être bien difficile de se perdre. Les secteurs abrités de ce dédale récifal sont dominés par d’énormes colonies de coraux massifs du genre Porites. En certains endroits, des pans entiers de ces colonies paraissent s’être effondrés. Leur dimension (3 à 4 m parfois) atteste de leur âge canonique (des siècles certainement, et peut-être même plus d’un millier d’années). Pour une fois, l’homme n’est pour rien dans l’affaire, le responsable étant un tremblement de terre qui a sévi dans les années 90. De topographie bien différente des récifs frangeants rencontrés ailleurs à Dahab, cet ensemble récifal abrite des poissons que l’on ne voit pas (ou peu) d’habitude : banc de petits barracudas, gaterins ou poissons-lapins mouchetés (Siganus stellatus) par exemple.
Le site doit son nom à trois récifs qui n’affleurent pas la surface, mais forment comme trois îlots de vie marine. C’est un jardin corallien impressionnant dans lequel il ne doit pas être bien difficile de se perdre. Les secteurs abrités de ce dédale récifal sont dominés par d’énormes colonies de coraux massifs du genre Porites. En certains endroits, des pans entiers de ces colonies paraissent s’être effondrés. Leur dimension (3 à 4 m parfois) atteste de leur âge canonique (des siècles certainement, et peut-être même plus d’un millier d’années). Pour une fois, l’homme n’est pour rien dans l’affaire, le responsable étant un tremblement de terre qui a sévi dans les années 90. De topographie bien différente des récifs frangeants rencontrés ailleurs à Dahab, cet ensemble récifal abrite des poissons que l’on ne voit pas (ou peu) d’habitude : banc de petits barracudas, gaterins ou poissons-lapins mouchetés (Siganus stellatus) par exemple.
Daniela House Reef
Juste devant l’hôtel Daliela se trouve un récif qui n’a rien à envier à des sites comme le Coral Garden par exemple. On ne peut cependant y accéder qu’à marée haute (nage au dessus du platier), et le tombant récifal externe ne commence que vers 25 m de profondeur. Mais la richesse et la diversité sont au rendez-vous, y compris avec quelques poissons que l’on ne voit que rarement ailleurs, comme le poisson-ange empereur, ou le chirurgien rayé que l’on rencontre au bord du platier, près de la surface. Ce platier, et le lagon que l’érosion y a creusé, est probablement le plus riche et diversifié de toute la région de Dahab : passionnant pour le plongeur amateur de vie marine et de bestioles inhabituelles (voir à ce sujet l’article à paraître dans le n° 72 du magazine Octopus de mai 2008).
Juste devant l’hôtel Daliela se trouve un récif qui n’a rien à envier à des sites comme le Coral Garden par exemple. On ne peut cependant y accéder qu’à marée haute (nage au dessus du platier), et le tombant récifal externe ne commence que vers 25 m de profondeur. Mais la richesse et la diversité sont au rendez-vous, y compris avec quelques poissons que l’on ne voit que rarement ailleurs, comme le poisson-ange empereur, ou le chirurgien rayé que l’on rencontre au bord du platier, près de la surface. Ce platier, et le lagon que l’érosion y a creusé, est probablement le plus riche et diversifié de toute la région de Dahab : passionnant pour le plongeur amateur de vie marine et de bestioles inhabituelles (voir à ce sujet l’article à paraître dans le n° 72 du magazine Octopus de mai 2008).
L’hôtel et le centre de plongée Daniela sont implantés à 3 Km au nord du village de Dahab. Une situation isolée qui n’empêche pas de profiter de temps en temps de l’animation de Dahab (navette gratuite le soir).
Les sites du nord les plus prestigieux (Canyon, Blue Hole, The Bells) ne se trouvent qu’à quelques minutes de voiture, ce qui permet d’arriver le matin sur les sites avant les plongeurs basés à Dahab même. Et surtout avant que ne déferle la horde de ceux qui viennent de Sharm El Sheikh en excursion à la journée !
Les ballades avec un simple masque dans le lagon juste devant l’hôtel font partie intégrante (et essentielle) du charme de l’endroit. Essayez en fin de journée, c’est presque magique !
Karim El Hemeidy, le responsable du centre de plongée (et de l’hôtel) est un italo-égyptien qui parle fort bien le français (cocktail pratique, et tout à fait sympathique), et les moniteurs et guides, de diverses origines, ont à cœur de partager leur connaissance des sites de plongée.
Y aller
Diverses agences de voyages proposent des séjours plongée à Dahab; pour l’hôtel Daniela, vous pouvez vous adresser à en particulier à Blue Lagoon.
Et si vous voulez découvrir de façon approfondie la vie marine de Dahab, une occasion s’ouvre à vous : c’est là en effet que se déroulera en octobre le prochain Voyage Bio Sous-Marine.
Du 4 au 11 octobre 2008, participez à un Voyage Bio Sous-Marine d’étude des poissons de Mer Rouge :
Opération Fish Watch à Dahab
Ce voyage, organisé par Blue Lagoon et l’association scientifique Peau-Bleue, sera placé sous la direction du biologiste Patrick Louisy. Avec son aide, vous découvrirez l’extraordinaire diversité des poissons récifaux, participerez à leur étude scientifique… et contribuerez par vos observation ou photos au programme Fish Watch de recensement des poissons de Mer Rouge.
Rencontre entre la plongée et la science, travail en équipe, partage de passions… Que vous soyez naturaliste passionné, photographe sous-marin, ou simple néophyte intéressé par la vie marine, une aventure inoubliable à vivre.
Pour tout savoir sur le programme Fish Watch et les voyages Bio Sous-Marine: Cliquez ici
Diverses agences de voyages proposent des séjours plongée à Dahab; pour l’hôtel Daniela, vous pouvez vous adresser à en particulier à Blue Lagoon.
Et si vous voulez découvrir de façon approfondie la vie marine de Dahab, une occasion s’ouvre à vous : c’est là en effet que se déroulera en octobre le prochain Voyage Bio Sous-Marine.
Du 4 au 11 octobre 2008, participez à un Voyage Bio Sous-Marine d’étude des poissons de Mer Rouge :
Opération Fish Watch à Dahab
Ce voyage, organisé par Blue Lagoon et l’association scientifique Peau-Bleue, sera placé sous la direction du biologiste Patrick Louisy. Avec son aide, vous découvrirez l’extraordinaire diversité des poissons récifaux, participerez à leur étude scientifique… et contribuerez par vos observation ou photos au programme Fish Watch de recensement des poissons de Mer Rouge.
Rencontre entre la plongée et la science, travail en équipe, partage de passions… Que vous soyez naturaliste passionné, photographe sous-marin, ou simple néophyte intéressé par la vie marine, une aventure inoubliable à vivre.
Pour tout savoir sur le programme Fish Watch et les voyages Bio Sous-Marine: Cliquez ici
>>> Pour toute information, devis...: utilisez notre formulaire gratuit en ligne...
Renseignements et inscriptions :
- Tour opérateur plongée : Blue Lagoon
- www.blue-lagoon.fr
- Contact: Osman Ersen
- Tél: 01 44 63 64 11
- E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
