voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Voyage plongée Mer Rouge: Sharm-El-Sheikh et Dahab

La mer Rouge… différemment ! Pour ceux qui ne connaissent pas encore la mer Rouge (y en a-t-il encore ?), ceux qui la connaissent bien (il y en a beaucoup) et ceux qui la connaissent trop (est-ce possible ?), il existe une alternative intéressante au séjour classique en hôtel et à la croisière Nord ou Sud. C’est une solution à envisager. En effet, il est possible de plonger sur les deux sites de qualité que sont Sharm-El-Sheikh et Dahab en une seule semaine...

Programme : départ de Paris le jeudi, en début d’après-midi, pour arriver à Sharm-El-Sheikh en soirée. Le lendemain matin, deux plongées aux environs de Ras Umm Sid à quinze minutes de navigation (pour démarrer la machine de ceux qui n’ont pas vu l’eau depuis longtemps…), avec déjeuner à bord. Là, une explosion de couleurs dès les premiers mètres. Les gorgones jaunes respirent la démesure ! On peut aussi apercevoir l’une des rares anémones fluorescentes (pour ceux qui savent tout de la mer Rouge… ou presque). Fabienne, mon binôme, filme cela avec beaucoup d’émerveillement dans le regard.


Le vendredi, deux immersions à Ras Mohammed sur Anémone City, Shark reef, Yolanda reef ou encore Jackfish alley. Incontournable. Des anémones et leurs poissons-clowns par dizaines, le tombant à huit cents mètres. Des carangues en groupes serrés qui tournoient dans le bleu. Pour les apercevoir, il suffit juste de se détourner du magnifique mur riche de toute la vie sous-marine : ptéroïs, murènes, mérous tachetés, papillons jaunes ou trompettes. Retour en bus à l’hôtel, simple mais confortable. Les conversations vont bon train au bord de la piscine, un verre de carcadé chaud à la main, sentant les effluves de la « chicha » et bercé par les musiques du désert… Nous en profitons pour visionner la cassette de Fabienne : un vrai régal !

Le lendemain, départ tôt pour le détroit de Tiran où les quatre célèbres tombants attendent nos bulles : Jackson, Woodhouse, Thomas et Gordon reef. Des pures merveilles de la nature. Main droite ou main gauche, ces récifs ne sont jamais décevants pour ceux qui désirent découvrir ou s’émerveiller de sensations primaires (raison de plus si l’on est photographe ou vidéaste !). L’aller vers les trente mètres, réserve toujours de bonnes surprises tels une raie pastenague, un gros diodon, un banc de cochers ou une tortue broutant des alcyonaires (un carnage naturel !). Le retour vers le bateau apporte les mêmes sensations avec, en prime, la richesse des couleurs. Les milliers d’anthias brillent de mille feux en vagues denses parmi les rayons de soleil qui transpercent les coraux de surface. Il y a presque trop de lumière, je cligne des yeux ! Fabienne et la tortue me suivent toujours…


Le soir, visite facultative du vieux marché de Sharm ou shopping à Naama bay pour les quelques souvenirs, moins typique mais animé. Bonne ambiance. En 1973, je me souviens, ici c’était le désert…
Lundi est le jour de repos. Grasse matinée et copieux petit déjeuner pour un départ en début d’après-midi vers Dahab. Une heure quinze de route vers le nord, suivie de trois kilomètres de piste, nous amènent directement à notre hôtel plein de charme, les pieds dans l’eau. Jusque-là, le désert nous a offert ses plus beaux atours avec les couleurs ocres du couchant sur les granits tourmentés du Sinaï. De longues traces noires rompent le rythme en sillonnant les montagnes, telles des arabesques venues de loin et il y a longtemps. Le Précambrien et son histoire défilent sous nos roues entre montées et descentes. Quelques dunes de sable apparaissent quelquefois.

De l’autre côté, vingt-sept kilomètres à l’est, c’est l’Arabie Saoudite. Le vent du nord souffle aujourd’hui, fort. Il creuse la mer pour la décorer d’une écume blanche mais, c’est l’hiver et il fait beau. La vie tourbillonne, ainsi que mes souvenirs… A cinq minutes de 4x4 sur la piste en bord de mer, nous capelons pour nous immerger au « Canyon », une faille qui descend jusqu’au sable à trente mètres. Au passage, toute la vie de la mer Rouge s’offre à nous, y compris une raie pastenague, une petite murène grise, des poissons-lézards, des poissons-coffres, des rougets et tutti quanti, parmi toutes les variétés de coraux possibles dans cette mer.


Sur le retour, dans un sorte de piscine vers quatre mètres de fond, j’ai la chance d’apercevoir un couple de pégases (Eurypegasus draconis), poissons assez rares et à la forme originale : leur nez ressemble à un tuyau et leur queue a des sortes d’anneaux tout le long. Véritables phénomènes de la nature ! Sur un autre site, en partant de « Bells », une cheminée descend à cinq mètres du bord, jusqu’à une première marche vers dix-douze mètres. Il y a du sable. Elle est assez étroite, un seul plongeur peut y passer. Nous apercevons le beau bleu plus bas et une petite arche sous laquelle je me glisse à vingt mètres, suivi de Fabienne, qui ne cesse de filmer la descente, pleine de mes bulles qui inondent son objectif. Un stop vers trente mètres où nous tournons à droite en longeant le magnifique tombant qui dégringole profond. Le bleu devient noir. Après trente minutes de palmage en remontant doucement nous rencontrons, comme prévu, le passage vers sept mètres qui nous permet de replonger dans le fameux « Blue Hole », un trou bleu de cent vingt mètres de profondeur, paraît-il. Il y a une arche à moins soixante-deux mètres qui permet de rejoindre les grands fonds. Sur ce site exceptionnel, les anfractuosités recèlent mille trésors colorés qui ponctuent la roche sombre. De nombreux poissons-hachettes s’y abritent et mon appareil photo ne chôme pas. Il y a de tout et en nombre. Je suis les rayons de soleil qui parviennent jusqu’à moi pour rejoindre la surface et le 4x4 qui nous attend, toujours à cinq mètres de là. Magique et confortable. Incontestablement, un des must de la mer Rouge !


A Eel garden, des hérérocongres par centaines nous saluent d’une danse du ventre aussi discrète que sensuelle pour disparaître dans le sable comme par enchantement. Il est également possible de plonger juste en face du club, près de l’hôtel. Il nous suffit pour cela de marcher une cinquantaine de mètres afin de satisfaire immédiatement nos yeux. Les moniteurs du club sont adorables. Il n’y a aucun stress. C’est sûrement l’effet « désert ». Voilà ainsi une autre manière d’aller sous l’eau, fort sympathique, même pour ceux qui en ont vu (…) car, c’est à mon sens le plaisir de la découverte qui doit conditionner, avant tout, le désir de s’immerger. J’adore le fait de plonger du bord car, tout d’abord, cela reste extraordinaire dans le monde, ensuite nous sommes moins tributaires de la météo et puis les beautés du désert sont plus proches, avant ou après les plongées. Cette fois-ci, cinq chameaux au galop, chevauchés par de jeunes enfants, me frôlent alors que j’ai encore la bouteille sur le dos : en mer, c’est plus difficile !

Et puis, qu’il est bon de visiter le désert, de s’agripper aux grains de sable, d’enjamber les rochers, de parcourir les vagues avant d’approcher le fond. L’homme a fantasmé son plongeon depuis les péripéties de Jules Vernes et plus tard, d’Hergé, grands voyageurs de l’imaginaire qui ont bâti des mythes, traversant les années sans une ride. Ce désir ardent d’immersion est assouvi désormais depuis l’invention du scaphandre autonome et l’avènement de la plongée sous-marine. Pourtant, qui n’a rêvé devant une dune, la lueur ocre d’un couchant ou l’horizon. Ici donc, je me plais à sentir mes cheveux qui jouent avec le vent ; je prends plaisir à sentir la terre avec mes pieds et le poids de l’eau sur mon corps. J’aime voir et rêver à un monde de paix, pour aller plus loin…


Puis à l’heure tardive, les murs blancs de l’hôtel renvoient des ombres belles qui se teintent de la chaleur des derniers rayons du soleil pour laisser la place aux lanternes artificielles. Cette nuit qui arrive sera l’une des milles et une, ici-bas, entre Sinaï et mer Rouge, entre désert et eau. L’émerveillement continue le lendemain lorsque nous cheminons à travers le « Canyon coloré » pour arriver après une heure trente d’autobus, au Monastère de Sainte-Catherine, un haut lieu orthodoxe depuis l’empereur Justinien en 530. La route traversant le Sinaï est tout simplement magnifique avec ses sculptures granitiques enrobées de dunes de sable. Nous sommes ici dans un monde irréel où les mots espace et son n’ont plus aucun sens. Place à la féerie ! La nature semble intacte depuis la nuit des temps. L’après plongée respire aussi la quiétude et la sérénité, celles des jours heureux.

Retour sur Sharm via Dahab, dans l’après-midi pour les derniers achats et vol sur Paris dans la nuit afin d’arriver tôt le matin, la tête pleine de souvenirs…

Henri ESKENAZI
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