Livre photos plongée : Vitreaux de Mer

Voici le thème du prochain livre d’Henri Eskenazi, « VITReAUX DE MER » : à l’heure des fascinantes images virtuelles, tridimensionnelles, et des prouesses techniques des ordinateurs, il est facile de s’éveiller à l’imaginaire et au génie des autres. D’où l’importance d’observer encore plus le monde qui nous entoure. Le fractaliser pour mieux s’en imbiber. La photographie est un mode d’expression comme la peinture, la musique ou la danse : autant d’approches intéressantes pour s’émerveiller de l’art, meilleur moyen de sublimer l’instant, sans lequel le monde ne serait que néant. Lorsque l’on veut éliminer une civilisation, on détruit aussi son art. Si l’on veut l’illuminer, il faut l’encenser, le valoriser.

Peut-on imaginer un monde sans émotions, sans échanges, sans partages ? Bref, sans tous ces petits plaisirs dont nous essayons de remplir notre vie quotidienne pour améliorer le niveau de notre équilibre intérieur et prendre soin de nos états d’âme. Aussi, il nous semble fondamental que nous ayons, à un moment de notre vie, l’art en nous. Il doit être encouragé et nourrit sous toutes ses formes, peu importe quand mais le plutôt possible. Prêtons donc plus d’attention aux beautés du monde qui nous entoure, en pleine conscience et avec respect, pour parfaire le quotidien. La nature seule est art à part entière. Elle n’a point à se justifier de tant de beautés fragiles.
 

   

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Alors la nature sous-marine est peinte ici, avec un regard de photographe comme seul pinceau. Suspendu à des pages telles autant d’œuvres uniques, le peuple de la mer renaît, plus abstraitement et dans l’anonymat de l’infime détail : celui d’un monde où le rêve et l’imagination sont lois. Les pupilles se dilatent, les iris s’obstinent en quête de l’inconnu qui bouleverse toute logique, en chavirant l’esprit : « Qu’est-ce ? » Des couleurs vives. Des contrastes. Des lumières indécises. Surtout ne pas tenter d’expliquer l’inexplicable. Juste goûter intensément le plaisir d’y être. « Où ? » Peu importe. Seul l’impact visuel compte. L’image avant tout !

Ainsi, homme ou poisson, sage ou fou, infiniment comblé par l’eau, on peut choisir sa vie…

Extrait de la préface de Jacques Salomé :

La beauté est parfois craintive, elle ne se montre pas toujours au grand jour. Elle se love et se cache parfois dans l’immensité des océans, dans le murmure chaotique des vagues d’une mer toute proche, ou s’enfouit dans les profondeurs du noir le plus absolu. Il faut je crois, des artistes au grand coeur comme Henri Eskenazi, plongeur aguerri, photographe sensible, homme de conviction, amoureux des choses de la mer, pour aller débusquer les multiples formes, reflets, visages du beau et surtout nous les révéler ...

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