Bien gérer et optimiser son voyage en avion

Avant le vol, dans la salle d’embarquement, essayer de marcher et de rester en station debout le plus possible car, dans l’avion, vous allez être assis pendant une longue période de plusieurs heures. Pendant le vol, pensez aussi à marcher le plus souvent possible avec quelques exercices destinés à vous assouplir, supprimer vos tensions musculaires et optimiser votre transit intestinal (au moins toutes les deux heures, sauf si vous dormez en vol de nuit).

Durant les repas et collations servis en vol, rappelez vous d’ouvrir lentement et non dirigées vers soi les boissons sous emballage métallique (jus d’orange) afin d’éviter de se tacher les vêtements, à cause de la différence de pression, dès les premières minutes du voyage : ça nous est arrivé à tous au moins une fois. Attention à la climatisation trop froide dans les chambres d’hôtels ou les cabines de bateau qui peut avoir plusieurs inconvénients :

• Décharger les batteries plus vite (appareil photo, caméra vidéo, téléphone portable, ordinateur),
• Créer de la condensation sur les verres des appareils de prises de vue (objectifs, miroir) lorsqu’on les expose ensuite rapidement à la chaleur avec impossibilité de réaliser des images pendant plusieurs minutes et vieillissement prématuré du matériel (rouille, champignons),
• Favoriser les angines et autres problèmes O.R.L. (rhume, otite, sinusite) déjà fréquents en plongée.

De l’utilisation du café à l’occasion des longs déplacements aériens : La caféine est un stimulant des fonctions liées à l’attention et, en ce sens, l’absorption modérée de café peut être un allié appréciable.

Il existe différents moyens pour lutter contre les troubles liés au décalage horaire (jet-lag). L’un d’entre eux consiste à s’abstenir de caféine plusieurs jours avant de prendre l’avion puis, une fois arrivé à destination, de boire un ou deux cafés (ou thés) dans la journée. Il est conseillé également de s’exposer à la lumière du jour qui, elle aussi, à un effet stimulant si l’on doit résister, sur une courte période, à la forte envie de dormir.

Restez Zen !

Faites une petite séance de relaxation en dressant la liste de vos émotions et des réactions qu’elles suscitent…
Voici quelques astuces pour lutter contre le stress du voyage : vous avez failli rater votre avion, votre voisin de siège, pour les douze heures à venir, est surexcité ou vous avez laissé au bureau une tonne de travail non terminé. Bref, vous avez les nerfs à fleur de peau. Un brin stressé peut être ? Même si c’est une faible consolation, sachez que vous n’êtes pas le seul. Une étude récente montre qu’une femme sur trois et un homme sur quatre souffrent d’un stress excessif. Et pourtant, le stress est sacrément utile puisqu’il témoigne de votre capacité à répondre aux sollicitations, par un ensemble de réponses : accélération du rythme cardiaque, émission d’hormones…

En effet, si l’insuffisance de stress entraîne un ennui certain et un manque de créativité, son excès place votre organisme en état de surchauffe. Aïe ! Pour apprendre à vous relaxer, il existe plusieurs techniques : au delà d’un travail personnel sur le souffle, il est possible de tenter de gérer les émotions qui vous gouvernent, sans que vous en ayez véritablement conscience, par la pratique d’un sport adapté, d’un art martial, du yoga, du Qi Gong… Bon voyage.

A l’Aéroport Roissy Charles de Gaulle :

Possibilité de massage sur chaise : c’est un service de relaxation basé sur des pratiques manuelles, tonifiantes ou apaisantes, pratiquées par des professionnels. A essayer : BE RELAX – Tél 01 44 13 76 94 Fax 01 53 75 42 39 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - www.berelax.com

Décalage horaire :

Lorsque le globe-plongeur franchit plus de deux ou trois fuseaux horaires, son horloge interne perd ses repères. Et le décalage horaire est d’autant moins bien supporté que l’on vole vers l’est. Quelques pratiques simples permettent d’atténuer les effets du décalage : éviter d’accumuler la fatigue avant le vol ; dans l’avion, se détendre et s’isoler en utilisant les masques antilumière et les bouchons auditifs ; se dégourdir régulièrement les jambes (utiliser si possible des bas de contention afin de prévenir les éventuels risques de phlébite), manger léger, éviter les somnifères, l’alcool, le tabac et le café.

Si le séjour à l’étranger est court, mieux vaut rester « calé » sur son rythme habituel, et donc ne pas changer l’heure de sa montre ; faire le plein de sommeil le soir de son arrivée et prendre, si possible, ses rendez-vous à l’heure où l’on est le plus actif dans son pays d’origine. A l’inverse, si le séjour dépasse quarante-huit heures (c’est le cas du voyage-plongée), mieux vaut adopter le rythme du pays : plusieurs jours avant le départ, il est préférable de se coucher et se lever une heure plus tôt si l’on voyage vers l’est, une heure plus tard, si l’on voyage vers l’ouest. Lors de l’achat du billet, privilégiez les vols qui atterrissent en fin de journée heure locale. Le jour du vol, changez l’heure de votre montre. Enfin, si vous voyagez vers l’est, ne vous couchez pas tout de suite si vous arrivez le matin, malgré l’irrépressible envie de dormir !

Notez que les voyages dans le sens est-ouest, ou vice-versa sont en général plus éprouvants que ceux dans le sens nord-sud (à cause du décalage horaire). Donc la durée du vol n’est pas la seule contrainte d’un voyage, il y a aussi le nombre d’escales, les temps d’attente entre deux avions, et les horaires des vols (départ très tôt le matin, escale à minuit ou cinq heures d’attente à Roissy).

Henri Eskenazi
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