Des récifs artificiels pour repeupler la rade
L’opération d’immersion de récifs est prévue au printemps
Loups, sars, saupes et mérous devraient à terme revenir coloniser une zone de 200 hectares située entre les îles du Frioul et la baie du Prado, une fois coulés par trente mètres de fond quelque 30 000 m3 de pièces de béton et de métal, de toutes formes et de tous volumes.
L’opération, qui fait partie d’un projet plus vaste d’aménagement de la rade et des îles du Frioul a été conçue en concertation avec les pêcheurs. France Gamerre, adjointe aux affaires maritimes et candidate à l’élection présidentielle, a négocié pendant des mois avec eux les conditions de cet “enjeu environnemental et économique”.
Les premiers résultats dans deux ans
Aujourd’hui, leur patron, Mourad Kahoul, est convaincu que “la vie va reprendre dans cette zone où certaines espèces sédentaires n’avaient plus d’habitat”. Il faudra compter deux ou trois ans “pour qu’un premier équilibre s’installe. Au bout de sept à huit ans, le récif sera devenu un milieu naturel”, explique Jean Beurois, océanographe, chargé de mission à la ville de Marseille.
La pêche sera interdite dans la zone pendant dix-huit mois pour “laisser au récif le temps de jouer son rôle” et permettre aux poissons de migrer dans toute la rade. Mais la moitié sera définitivement transformée en sanctuaire où seule la navigation de surface sera autorisée.
6: C’est le coût total, en millions d’euros, de l’opération financée par le Fonds européen pour la pêche (40%), l’Agence nationale de l’eau (30%), la ville de Marseille (20%) et la Région (10%).
Loups, sars, saupes et mérous devraient à terme revenir coloniser une zone de 200 hectares située entre les îles du Frioul et la baie du Prado, une fois coulés par trente mètres de fond quelque 30 000 m3 de pièces de béton et de métal, de toutes formes et de tous volumes.
L’opération, qui fait partie d’un projet plus vaste d’aménagement de la rade et des îles du Frioul a été conçue en concertation avec les pêcheurs. France Gamerre, adjointe aux affaires maritimes et candidate à l’élection présidentielle, a négocié pendant des mois avec eux les conditions de cet “enjeu environnemental et économique”.
Les premiers résultats dans deux ans
Aujourd’hui, leur patron, Mourad Kahoul, est convaincu que “la vie va reprendre dans cette zone où certaines espèces sédentaires n’avaient plus d’habitat”. Il faudra compter deux ou trois ans “pour qu’un premier équilibre s’installe. Au bout de sept à huit ans, le récif sera devenu un milieu naturel”, explique Jean Beurois, océanographe, chargé de mission à la ville de Marseille.
La pêche sera interdite dans la zone pendant dix-huit mois pour “laisser au récif le temps de jouer son rôle” et permettre aux poissons de migrer dans toute la rade. Mais la moitié sera définitivement transformée en sanctuaire où seule la navigation de surface sera autorisée.
6: C’est le coût total, en millions d’euros, de l’opération financée par le Fonds européen pour la pêche (40%), l’Agence nationale de l’eau (30%), la ville de Marseille (20%) et la Région (10%).