Le requin pèlerin menacé de disparition
Le plus grand poisson des eaux canadiennes est menacé de disparition sur la côte du Pacifique, à cause d'un programme d'éradication institué par le gouvernement fédéral et resté en vigueur jusqu'en 1970, dont l'objectif était de protéger les filets utilisés dans la pêche commerciale au saumon...
La population du requin pèlerin, un poisson inoffensif qui peut atteindre la taille d'un autobus, a presque certainement décliné de plus de 90 pour cent, a fait savoir Jeffrey Hutchings, le président du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, en entrevue, lundi.
M. Hutchings a expliqué que la perte d'un gros prédateur entraîne des perturbations complexes de l'écosystème.
Le requin pèlerin est l'animal le plus remarquable à figurer sur la liste que le COSEPAC, instance nommée par le gouvernement, entend soumettre au ministre de l'Environnement pour demander que certaines espèces soient déclarées en péril et protégées.
Selon Peter Ewins, directeur de la conservation des espèces pour le Fonds mondial pour la nature, le gouvernement fédéral ne fait que commencer à se pencher sur la situation des espèces marines, et la liste des poissons en déclin va probablement s'allonger. Il croit que le requin pèlerin est tout aussi rare sur la côte Atlantique, mais il n'a pas été possible d'étudier l'espèce sur les deux côtes.
Le Comité sur la situation des espèces en péril s'inquiète aussi de la disparition de plusieurs espèces d'oiseaux insectivores. L'Engoulevent d'Amérique et le Martinet ramoneur font partie de ces espèces dites menacées. La cause du déclin mondial de ces oiseaux et d'autres espèces apparentées est inconnue, ce qui préoccupe le COSEPAC. Et le Bécasseau maubèche enregistre une chute marquée de sa population, amenant le COSEPAC à désigner une population nord-américaine de l'espèce «en voie de disparition».
Le comité a cependant de meilleures nouvelles concernant le Faucon pèlerin et la loutre de mer. Ces deux espèces, qui avaient été jugées menacées de disparition il y a quelques années, vont beaucoup mieux.
Source: Réseau Canoé
M. Hutchings a expliqué que la perte d'un gros prédateur entraîne des perturbations complexes de l'écosystème.
Le requin pèlerin est l'animal le plus remarquable à figurer sur la liste que le COSEPAC, instance nommée par le gouvernement, entend soumettre au ministre de l'Environnement pour demander que certaines espèces soient déclarées en péril et protégées.
Selon Peter Ewins, directeur de la conservation des espèces pour le Fonds mondial pour la nature, le gouvernement fédéral ne fait que commencer à se pencher sur la situation des espèces marines, et la liste des poissons en déclin va probablement s'allonger. Il croit que le requin pèlerin est tout aussi rare sur la côte Atlantique, mais il n'a pas été possible d'étudier l'espèce sur les deux côtes.
Le Comité sur la situation des espèces en péril s'inquiète aussi de la disparition de plusieurs espèces d'oiseaux insectivores. L'Engoulevent d'Amérique et le Martinet ramoneur font partie de ces espèces dites menacées. La cause du déclin mondial de ces oiseaux et d'autres espèces apparentées est inconnue, ce qui préoccupe le COSEPAC. Et le Bécasseau maubèche enregistre une chute marquée de sa population, amenant le COSEPAC à désigner une population nord-américaine de l'espèce «en voie de disparition».
Le comité a cependant de meilleures nouvelles concernant le Faucon pèlerin et la loutre de mer. Ces deux espèces, qui avaient été jugées menacées de disparition il y a quelques années, vont beaucoup mieux.
Source: Réseau Canoé