Un moniteur condamné
Le tribunal correctionnel de Fort-de-France a condamné un moniteur de plongée à 6 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’effectuer la plongée pendant 3 ans pour des manquements et des obligations de prudence et de sécurité. Lors d’un baptême de plongée en juillet 2005 à l’anse Figuier (Rivière-Pilote), l’un des élèves avait trouvé la mort. Un accident mortel peu habituel dans le monde de la plongée en Martinique...
C’est lors d’une séance de baptême de plongée à l’anse Figuier, à Rivière-Pilote, que le moniteur de ce club de Sainte-Luce prend le risque de plonger avec deux élèves débutants. Une plongée qu’il aurait du normalement faire en pareil cas avec un seul élève. Devant le tribunal correctionnel, l’homme explique que c’est par excès de confiance qu’il a agi ainsi et que sa décision n’a pas été mûrement réfléchie. Il reconnaît qu’il a perdu de vue ce plongeur, qui sera retrouvé par 4 à 5 mètres de profondeur, face contre terre. Les gestes de premiers secours prodigués sur place n’ont pas permis de réanimer la victime. L’autopsie révèle que celle-ci est décédée suite à une détresse respiratoire et à une insuffisance cardiaque.
Pour le ministère public, c’est le défaut de surveillance et les manquements dans l’encadrement qui ont conduit à ce drame. Le ministère public rappel que la réglementation n’est pas anodine et qu’il ne doit pas y avoir de marge d’erreur, et réclame 3 à 4 ans de prison avec sursis à l’encontre du moniteur. Maître Daniel Luc Cayol, attestations et diplômes à la main, démontre que son client n’est pas un novice dans le secteur. S’appuyant sur les conclusions de l’autopsie, l’avocat du prévenu estime qu’un non lieu serait opportun dans cette affaire. Il réclame la relaxe pour son client. Finalement, le moniteur est condamné à 6 mois de prison avec sursis et l’interdiction de plonger pendant 3 ans.
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Pour le ministère public, c’est le défaut de surveillance et les manquements dans l’encadrement qui ont conduit à ce drame. Le ministère public rappel que la réglementation n’est pas anodine et qu’il ne doit pas y avoir de marge d’erreur, et réclame 3 à 4 ans de prison avec sursis à l’encontre du moniteur. Maître Daniel Luc Cayol, attestations et diplômes à la main, démontre que son client n’est pas un novice dans le secteur. S’appuyant sur les conclusions de l’autopsie, l’avocat du prévenu estime qu’un non lieu serait opportun dans cette affaire. Il réclame la relaxe pour son client. Finalement, le moniteur est condamné à 6 mois de prison avec sursis et l’interdiction de plonger pendant 3 ans.
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