Requin Pélerin menacé de disparition au Canada
Le plus gros poisson des eaux canadiennes menacé de disparition
Le pèlerin, un requin géant pouvant atteindre la longueur d'un autobus, est menacé d'extinction dans les eaux pacifiques canadiennes en raison des mesures gouvernementales visant son éradication, a indiqué mardi le Comité sur la situation des espèces en péril.
«Nous estimons que la population de pèlerins a baissé de 90%», a déclaré à l'AFP le président du Comité, Jeff Hutchings. Il blâme le ministère canadien des Pêches qui finançait jusqu'en 1970 un programme pour «éradiquer» les pèlerins, jugés nuisibles à la lucrative pêche aux saumons.
Requin sans dents, le pèlerin nage à la surface de l'eau la machoire grande ouverte en tâchant d'ingérer du plancton et de petits poissons.
«Par le passé, il arrivait souvent qu'un pêcheur capture en une année six ou sept de ces requins géants en une année. Seulement six pèlerins ont été observés depuis 1996», poursuit M. Hutchings.
Ce faible nombre menace la reproduction de ce requin qui est par ailleurs «le vertébré ayant la plus longue période de gestation», trois ans et demi.
«Lorsque la population descend sous un certain niveau, le nombre d'individus n'est parfois pas suffisant pour permettre à l'espèce de se reproduire. Quel est le nombre magique avec les pèlerins ? Nous n'en savons rien. Mais ils sont probablement près de ce seuil», a averti M. Hutchings.
Le pèlerin n'est pas la seule espèce menacée au Canada. Le Comité sur la situation des espèces en péril (Cosepac) a aussi exprimé son «inquiétude» cette semaine devant la disparition d'oiseaux migrateurs et d'arbres.
Source
Le pèlerin, un requin géant pouvant atteindre la longueur d'un autobus, est menacé d'extinction dans les eaux pacifiques canadiennes en raison des mesures gouvernementales visant son éradication, a indiqué mardi le Comité sur la situation des espèces en péril.
«Nous estimons que la population de pèlerins a baissé de 90%», a déclaré à l'AFP le président du Comité, Jeff Hutchings. Il blâme le ministère canadien des Pêches qui finançait jusqu'en 1970 un programme pour «éradiquer» les pèlerins, jugés nuisibles à la lucrative pêche aux saumons.
Requin sans dents, le pèlerin nage à la surface de l'eau la machoire grande ouverte en tâchant d'ingérer du plancton et de petits poissons.
«Par le passé, il arrivait souvent qu'un pêcheur capture en une année six ou sept de ces requins géants en une année. Seulement six pèlerins ont été observés depuis 1996», poursuit M. Hutchings.
Ce faible nombre menace la reproduction de ce requin qui est par ailleurs «le vertébré ayant la plus longue période de gestation», trois ans et demi.
«Lorsque la population descend sous un certain niveau, le nombre d'individus n'est parfois pas suffisant pour permettre à l'espèce de se reproduire. Quel est le nombre magique avec les pèlerins ? Nous n'en savons rien. Mais ils sont probablement près de ce seuil», a averti M. Hutchings.
Le pèlerin n'est pas la seule espèce menacée au Canada. Le Comité sur la situation des espèces en péril (Cosepac) a aussi exprimé son «inquiétude» cette semaine devant la disparition d'oiseaux migrateurs et d'arbres.
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